jeudi 9 juillet 2009

UN SCOOP

Hier, rapide expédition vers ma papeterie préférée, pour un razzia de matériel. Papier, crayons et mines diverses.
J'en ramène de quoi terminer largement Lulu femme nue et les autres travaux qui vont occuper mon été.



Tenant délicatement mon butin dans un petit sac de papier, je reprends mon chemin qui m'amène à passer sous les imposantes affiches de quelques blockbusters, dont la promotion radiophonique omniprésente me revient à l'esprit. Le budget du film fait partie des informations essentielles qu'on nous assène en premier lieu. Et les journalistes s'exclament. Rendez-vous compte. Tant de dizaines de millions d'euros. De dollars. Quel talent.

Heureux lecteurs de ce blog! Élite culturelle nationale! Cette information vous est délivrée en exclusivité mondiale: la réalisation technique des 150 pages couleurs des deux volumes de Lulu femme nue aura nécessité une somme globale d'environ 120 euros.

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mercredi 8 juillet 2009

(sacré Kong...)

mardi 7 juillet 2009

(mais faites-le taire)

lundi 6 juillet 2009

(un sacré bavard)

dimanche 5 juillet 2009

L'art du dialogue



Je continue de travailler sur Conversation avec Kong, où je m'amuse avec des images de nature technique différente.

Qu'est ce qui détruit la cohérence d'une page?
Comment établir une cohabitation harmonieuse et sensée entre ces cases tantôt encrées, tantôt simplement crayonnées?
Telles sont quelques unes des questions auxquelles je tente de répondre ces jours-ci.

S'y ajoute une autre, plus prosaïque: Est-ce bien le moment, espèce de crétin, de faire le malin sur des expériences formelles alors que tu es en train d'exploser littéralement ton planning de travail estival?
Hé quoi. C'est précisément l'une des raisons qui me poussent à accepter de réaliser des histoires courtes. Faire des tentatives techniques (parfois invisibles -je l'espère en tous cas- aux yeux du lecteur) avant, peut-être, de les réutiliser dans mes récits au long cours.


Une sorte d'investissement, si on veut.
Et puis un agenda n'aura jamais le pouvoir sur une table à dessin.

Autre chose. Je vous soumets ci-après un extrait d'une conversation véridique entendue ce midi (issue de la "vraie vie" comme disent les présentateurs de journaux télévisés).
- j'ai discuté avec un un type qui travaille dans une entreprise fabriquant des boites de pâté pour chiens et chats. Il m'a expliqué que les contrôles sanitaires étaient aussi rigoureux que ceux de la nourriture humaine.
- Pfff... Pour des clebs? c'est vraiment n'importe quoi.
- Non, c'est parce que des études ont montré qu'un nombre non négligeable de gens très fauchés consomment ces boîtes eux-mêmes. C'est moins cher que la viande
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Les aberrations de notre monde contemporain synthétisées en une séquence de trois répliques. J'aurais aimé l'écrire.

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mercredi 1 juillet 2009

Kong


Ceci est extrait d'un récit de quelques pages que je réalise pour un autre livre collectif. Cette histoire s'intitule (pour l'instant, peut-être, si nécessaire) Conversation avec Kong. Elle en est à son tout début.

En attendant, je vous propose deux adresses de balade sur la toile:
L'écrivain jean-Jacques Reboux a initié récemment un blog, consacré à un roman à venir. Difficile de dire pour l'instant ce que ça donnera, mais l'expérience peut être intéressante. Ça s'appelle Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy), et ça se passe .
Parmi les livres de bande dessinée en cours que j'attends avec impatience, il y a Rebetiko, de David Prudhomme, chez Futuropolis. Un blog vous en propose quelques images. Pas assez, je suis d'accord. Moi, j'en ai vues plein d'autres. C'est magnifique et c'est .

Et Lulu? Aux dernières nouvelles, cette pause lui fait le plus grand bien. Je déconne à peine. Le fait de lâcher le crayon (ou, en tous cas, de le consacrer à d'autres travaux) permet aux scènes à venir de se déployer très confortablement au creux des deux-trois neurones qui lui sont, quoi qu'il arrive, consacrés. Y'aura plus qu'à les dessiner.
J'aime l'idée que les choses avancent sans moi.

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