mardi 31 mars 2009

Fermer les yeux

C'est en 2006 que j'ai achevé l'écriture du scénario de "Lulu femme nue".
À l'époque, un ami, qui m'en avait demandé un résumé, me dit après m'avoir écouté: "Cette histoire de femme de quarante ans qui abandonne sa vie pour partir en voyage, ça me fait penser à un bouquin qui vient de sortir, et que je viens de lire".

Il s'agissait de "Villa Amalia" de Pascal Quignard.
Voici donc un roman avec lequel j'entretiens depuis trois ans un étrange rapport de fascination-répulsion.

Pas question, bien sûr, de le lire avant d'avoir achevé de dessiner "Lulu". Je l'ai souvent croisé sur les tables de ma librairie. Je me suis souvent demandé comment Pascal Quignard -qui n'est pas exactement un empoté- avait traité ce sujet. Je me suis posé la question d'éventuelles similitudes. La curiosité m'a dévoré. Mais j'ai résisté.
Puis j'ai peu à peu oublié ce livre pour me concentrer sur le mien. Plus personne, même depuis la publication du premier volume de "Lulu" ne m' a parlé de cette ressemblance thématique, qui n'est donc visiblement pas si franche que ça.

C'était il y a presque trois ans.

La semaine dernière, je passe chez mon libraire.
"Villa Amalia" y refait surface, en version poche. Sa couverture est constituée d'une photo qui s'avère être également l'affiche d'un film.



Cette femme immobile, de dos, face à l'océan me percute immédiatement.



Il va me falloir aussi éviter certaines salles de cinéma.

Et je sais déjà ce que je ferai dès que le second volume de "Lulu femme nue" sera publié.

lundi 30 mars 2009

Métier


Planche 36 mise en couleurs.

"C'est votre métier?" est la question récurrente qu'on me pose lors des rencontres publiques que j'enchaîne en ce moment.
Comme je ne crains pas les contradictions, je réponds généralement que non, auteur de bande dessinée, ça n'est pas un métier, mais que, oui, c'est le mien.

Demain mardi, à 18h30, c'est face aux lecteurs de la bibliothèque de Pamproux, dans les Deux-Sèvres, que je devrai défendre cette position imbécile.

vendredi 27 mars 2009

Back home

Des rencontres publiques qui ont occupé l'essentiel de cette semaine, il apparaît qu'un livre, parfois, ne s'achève pas à sa dernière page.

Et que c'est, pour son auteur, un privilège.

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mercredi 25 mars 2009

On the road

Stimulants, énergiques, incultes, curieux, amorphes, subtils, rigolos, navrants, émouvants, blasés, surprenants, malins, lucides, conformistes, intrigants, brillants...
Telles sont les quelques dizaines d'adolescent(e)s que Kris et moi avons rencontré(e)s dans l'intensif Maine & Loire World Tour que nous venons d'effectuer ces deux derniers jours dans plusieurs lycées professionnels.
À ces jeunes gens, nous avons parlé -entre autres- de l'aventure que nous avons vécue en réalisant "Un homme est mort".

Et leurs profs me demandaient parfois si le second tome de "Lulu" progressait bien.
La réponse était "Cette semaine, à cause de vous, non".

Sans rire, merci à tous et toutes pour votre chaleureux accueil. Et merci, Joëlle, pour l'organisation de tout ça.

Demain, Kris et moi serons présents, pour un débat public à St Brieuc au festival des Littératures de l'Engagement.

Et Lulu? Hé bin, elle patiente sagement dans mon atelier.

lundi 23 mars 2009

Cher Monsieur Larousse,

Ne le prenez pas mal, mais malgré vos milliers de page et votre poids considérable, il vous arrive à vous aussi de dire n'importe quoi.

Dans l'écriture de mes dialogues, je rechigne généralement à déformer la structure phonétique des mots, même si leur fonction d'oralité pourrait m'y pousser.
Ainsi, sauf exception, j'évite les j'veux, les j'sais pas et autres p't'êt'.
C'est précisément sur cette fonction d'oralité que je compte pour que le lecteur entende, de lui-même, ces ellipses en lisant des mots pourtant intégralement rédigés.

Il m'arrive, je l'avoue, de céder à ces raccourcis, par exemple quand je dois faire parler des enfants.



Ainsi, le morveux ci-dessus (extrait de la planche 36, réalisée ce jour) ne dit-il pas "Bien alors?", ni "Et bien alors?".
Et fréquemment, les correcteurs rémunérés par mes éditeurs pour traquer nos fautes d'orthographe me proposent en lieu et place de ce bin le légal et autorisé ben, que, cher Monsieur Larousse, vous avez accueilli dans vos pages, illustré par l'exemple suivant "Ben quoi, vous v'nez pas?".

Je suis désolé, mais personnellement, j'entends dans cette phrase le même "an" que dans les mots "banc" ou "encore" (même si je n'ignore pas l'existence des "chiens" et d'autres saloperies du même tonneau).
Et ça m'énerve depuis longtemps.

C'est pourquoi, cher Monsieur Larousse, vous vous grandiriez en réparant cette injustice linguistique et en intégrant mon bin dans vos prochaines éditions. Et pour vous prouver ma reconnaissance, je vous autorise à utiliser sans contrepartie l'image ci-dessus pour illustrer cette nouvelle entrée.

Et on n'en parle plus.

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dimanche 22 mars 2009

L'image narrative

Comment, en quatre minutes brillantes, raconter une image qui raconte.

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vendredi 20 mars 2009

Une question de format

Aujourd'hui "Chute de vélo" sort en librairie sous une nouvelle forme. C'est une proposition des éditions Dupuis, que j'ai acceptée par curiosité. Désormais, ces deux versions seront disponibles.



Il semble bien, en effet, que, depuis quelques années, de nouveaux lecteurs viennent à la bande dessinée sans se définir comme des "lecteurs-de-BD", mais simplement comme des personnes curieuses de découvertes dans différents domaines artistiques et littéraires. Ils sont souvent arrivés (ou revenus) à la bande dessinée grâce au formidable travail des éditeurs indépendants dans les quinze dernières années. Pour eux (et pour moi), la bande dessinée se conjugue sous forme de "livre" plutôt que sous forme d'"album", terme impliquant un lien à l'enfance qui n'a pas lieu d'être.

De ce mouvement récent, est en train de naître un schisme, qui voudrait que les grands formats cartonnés soient dévolus aux récits plus traditionnels, d'évasion, d'humour ou de genre, et que ce format "indé", ou "international", ou "roman graphique" (!) désigne des livres plus adultes, plus consistants, moins superficiels.
Bref, il y aurait des "livres de bande dessinée" et des "albums de BD", voire des "bédés", qualificatif infamant que je réserve personnellement au pire de la production, celle qui transforme la bande dessinée en cadeau à deux balles (plutôt que d'arriver à un dîner avec des fleurs ou du vin, on se pointe avec une bédé compilant des gags sur la profession de notre hôte. Des éditeurs se sont spécialisés dans ce créneau bas de plafond. Gros succès commercial, pas cher, "marrant", et l'objet finira légitimement près des chiottes).

Bien entendu, cette vision binaire est un peu simpliste. Si le talent se réduisait à une question de format, ça se saurait. J'ai lu pas mal de romans graphiques pénibles.
Et le succès de la collection Aire Libre (entre autres) est la preuve que des récits adultes existent depuis toujours en grand format-carton-couleurs.
Cet essai éditorial a pour mission de lancer un pont vers ces nouveaux lecteurs qui l'ignorent.

On verra bien ce que ça donne.


"Et cette chère Lulu?", me demandez-vous.
Vous aurez compris que cette semaine n'a pas été très productive, occupé que j'étais à ramasser des doigts tranchés, et par diverses autres activités, parce qu'il n'y a pas que la bande dessinée dans la vie.
J'y reviens.

Enfin, aux plus angevins d'entre vous, je signale que je participerai demain samedi à une rencontre publique à 17h à L'Étincelle.

jeudi 19 mars 2009

Jour de grève

mercredi 18 mars 2009

Force majeure

Je vous ai déjà fait part ici d'un des inconvénients de la vie d'auteur, qui est aussi un de ses luxes insolents: travailler chez soi.
Ce statut passe souvent pour étrange, voire suspect, aux yeux du quidam.
On a vite fait de poser l'équation: "il est chez lui = il fout rien", qui n'a pas besoin de grand chose pour devenir: "il fout rien = il peut me donner un coup de main (pour bouger un canapé, par exemple)".

J'essaie, en règle générale, de rester ferme et intransigeant. Discourtois, même, s'il le faut.

Hier après-midi, mon téléphone sonne. Un de mes meilleurs amis (voix faible):
- Je te dérange?
Moi (ouvrant la bouche pour confirmer): - Je...
Lui: - Je suis à l'hosto, là...
Moi: - ...
Lui: - Je me suis blessé en bricolant chez moi. Tu veux pas y aller voir si tu retrouves mes deux doigts et les ramener à l'hôpital?


Bon, là, d'accord.


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lundi 16 mars 2009

35

Planche 35 mise en couleurs (malgré le printemps qui se faufile partout, jusque dans mon atelier, le salaud).

samedi 14 mars 2009

Bel esprit

À l'occasion du salon du livre, donc, on parle beaucoup, sur les ondes nationales, de la lecture et de la jeunesse.
Hypnotisés par les innombrables écrans qui les entourent dès leur naissance, les jeunes gens de France s'éloigneraient du livre, sans même s'en apercevoir.
Misère.
Un brillant écrivain, cultivant gaiement un optimisme de bon aloi, note cependant que rien n'est perdu. Pensant faire preuve en direct d'une belle ouverture d'esprit pour les arts mineurs, il concède que, par exemple, n'est-ce pas, la bande dessinée est, pour ces jeunes égarés, un excellent moyen d'accéder ensuite à des livres plus consistants.
Cher bel esprit, voici un extrait de la planche 35 du second volume de Lulu femme nue, que je vous dédie pour y ranger vos opinions progressistes.

jeudi 12 mars 2009

Ne pas trop y penser

C'est le salon du livre et les sondages fleurissent.

L'un d'eux nous apprend que 30% des français ne lisent pas de livres.

Mais bon, faisons comme si de rien n'était, et continuons d'en dessiner.


(planche 34, encrée et mise en couleurs)

Et je vous invite à faire un petit tour dans l'univers de mon ami Emmanuel Moynot.

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mercredi 11 mars 2009

10 000

La planche 33 est mise en couleurs.

La planche 34 est crayonnée mais à sa place, avec des dialogues aussi peu achevés, je ne ferais pas la fière.


Et vous savez quoi? Ce blog, lancé le 27 octobre dernier, franchit ce soir le cap de sa dix-millième visite.

D'ailleurs, à ceux d'entre vous qui me demandent de ne pas le supprimer "dès la parution de Lulu femme nue, second livre"comme annoncé, je réponds d'abord "Merci" puis "On verra bien".

mardi 10 mars 2009

Le poids d'un canapé

Alors que j'encrais cette case de la planche 33 dans le silence de mon atelier, on est venu me demander un coup de main pour déménager un canapé.



J'ai failli commencer à expliquer au déménageur amateur que ces deux activités si différentes (encrer une case de quelques centimètres carrés et déplacer un meuble) sont physiquement incompatibles dans un temps restreint.
J'aurais dû ensuite lui expliquer que la première nécessite un relâchement total et scrupuleux de 98% de ma masse musculaire au profit d'une concentration absolue des 2% restants (muscles oculaires, et quelques uns -pas beaucoup- de la main droite).
J'aurais dû aussi lui faire comprendre que la seconde aurait réveillé brutalement les 98 % assoupis, et qu'il m'aurait fallu des heures, ensuite, pour calmer tout ça et redevenir capable d'affronter cette minuscule scène de rue où Lulu attend je ne vous dirai pas quoi, rêvez pas.
M'aurait-il cru, si je lui avais expliqué que, certes "ça me prendra deux minutes", mais qu'en réalité ça aurait bousillé mon après-midi entier?

Pas sûr.

Alors, je me suis contenté de refuser. Fermement mais poliment.

lundi 9 mars 2009

Raconter des histoires... (2)

Page 32 mise en couleurs.


Il est important, quand on projette de construire un récit dit "réaliste" et qu'on rechigne à subir les sarcasmes du lecteur, que les événements en soient plausibles. C'est à dire qu'ils devront être conformes à ce que peut nous proposer la réalité.

Exemple:
Imaginons un auteur tenté par une sombre histoire sociale. Il met en place le scénario suivant, qu'il soumet à un éditeur:

Une famille recomposée. une fillette de 9 ans, aux yeux brûlants. Elle subirait le pire: son beau-père la viole. Elle tomberait enceinte ("à 9 ans?" s'étonne l'éditeur).
Oui, et de jumeaux, en plus (soupir agacé de l'éditeur).
Inquiets pour la santé de la fragile fillette, des médecins, fidèles à leur serment, la libéreraient de cette grossesse qui va ravager sa vie si mal partie (œil humide de l'éditeur).

Il faut un cadre à cette histoire. Choisissons un pays catholique, le Brésil par exemple.
Coup de théâtre. Suite à cet avortement, l'évêque local, un homme ouvert et intelligent (qualités indispensables pour accéder à cette noble fonction), soucieux du destin des ses ouailles, excommunierait les médecins et la mère de la fillette aux yeux brûlants.

L'éditeur fait la grimace. Quel être humain doté d'un cœur et d'un cerveau irait jusque là? Pas crédible.

Et le Vatican, qui compte au mètre carré un nombre considérable d'hommes ouverts et intelligents dotés de cœurs sensibles et de cerveaux éclairés, confirmerait la sentence.

Là, excédé, l'éditeur se lève pour congédier l'auteur, sans attendre la suite. En plein XXIe siècle? On n'y croit pas à ton histoire. Pas réaliste. Laisse tomber. C'est pas possible, personne ne se conduirait comme ça dans la réalité.

samedi 7 mars 2009

Dessinez!

À votre tour de bosser.
La revue Casemate a sollicité quelques auteurs, pour écrire le scénario d'un récit court que vous pouvez dessiner.
J'ai commis une page du bazar (elle apparaîtra dans le prochain numéro).
C'est du grand n'importe quoi, mais ça peut être amusant à réaliser.



Pour plus d'info, sur le site de la revue, cliquez sur "Concours Traits de génie".

jeudi 5 mars 2009

Raconter des histoires...


Planche 32, encrée.

Nous autres, qui tentons chaque jour du mieux possible de vous raconter des histoires, affrontons depuis quelques temps une concurrence terrible, aux moyens disproportionnés.

Dans les palais du pouvoir, des escouades d'hommes brillants que j'imagine -je ne sais pas pourquoi- fondamentalement Rollexophiles et artificiellement bronzés, se sont mis en tête de vous en raconter aussi.
Leurs motivations sont limpides: le bon peuple aime les bonnes histoires. Y'a qu'à les en abreuver. Pendant ce temps-là, ils feront pas les cons dans la rue.

Exemple: Un petit pays est secoué par une crise. Pour faire oublier les grotesques promesses qui l'ont porté au pouvoir, son petit président dégotte en quelques semaines une chanteuse anorexique aphone et la brandit sur les couvertures de magazines. On s'extasie, on ricane, ou on est scandalisé, mais -et c'est là l'essentiel- on parle de cette "histoire".
Autre exemple: Comme la crise ne fait rien qu'à continuer, on réveille dans le Massif Central quelques jeunes gens à l'idéalisme remuant et on invente à leur sujet un nouveau concept dont les médias vont raffoler. On n'a qu'à appeler ça l'ultra-gauche. C'est nouveau, et ça fait un peu peur. Parfait.
Il ne reste plus qu'à embastiller ces jeunes gens, malgré le vide sidéral qui sévit dans leur dossier. Pas grave. Cette "histoire" va calmer le bon peuple qui a faim, qui sent son exaspération monter mais qui y réfléchira à deux fois avant de franchir la ligne blanche.

Cette technique s'appelle le storytelling, elle est surtout appliquée dans le domaine commercial, mais aussi, et de plus en plus, dans le domaine politique.
Et comme quelques autres idées modernes qui font ces temps-ci la joie de l'Homo Sapiens, ça nous vient des États-unis.

Certains individus s'obstinent pourtant à ne pas les écouter. Notons par exemple que si Monsieur Élie Domota avait été sensible à cette délicate attention, il aurait eu des journées moins fatigantes ces dernières semaines.

Notons aussi que Julien Coupat est en taule depuis 111 jours, pour rien.

mercredi 4 mars 2009

Le texte ou l'image

La planche 31 est terminée.


J'étais hier soir invité à parler de mon travail dans le cadre d'un colloque. J'avais devant moi quelques dizaines de personnes, sexagénaires en moyenne et plutôt cultivées, qui n'entretiennent avec la bande dessinée qu'un rapport très lointain et franchement épisodique.
Les plus âgés de ceux qui "ne-lisent-pas-de-bande-dessinée" expliquent parfois être embarrassés par un obstacle technique qui peut être résumé par la question suivante (qu'on m'a à nouveau posée hier):
"Faut-il lire d'abord les textes ou regarder d'abord l'image?"
Je ne sais pas pourquoi -et je le dis sans aucune ironie- mais je trouve toujours cette question fascinante.

Je vous signale également une initiative louable de mon camarade Joub, qui, au lieu de travailler d'arrache-pied sur Geronimo, s'est amusé à mettre en ligne un livre de bande dessinée réalisé par le studio Psurde (c'est nous, mais moi j'ai rien fait) il y a vingt ans.
Il s'agit du récit (très) romancé du Tour du Monde en Traction, périple véritable effectué par quatre téméraires amis, qui ont par ailleurs publié le journal de leur aventure et un livre de photos. Ils nous avaient chargés de dessiner leur voyage. Ça s'intitule Rendez-vous au Père Lachaise. Les planches dormaient dans nos cartons, puisque les éditeurs de l'époque les avaient superbement ignorées. Vengeance. Elles sont désormais intégralement disponibles sur le blog de Joub.

lundi 2 mars 2009

Passé & futur

Dans une certaine mesure, compte tenu des envies d'improvisation qui ont présidé à l'écriture de ce scénario, je me suis moi-même mis dans la merde en écrivant Lulu femme nue à la fois en deux volumes et sous la forme d'un long flash-back. En effet, il ne vous aura pas échappé, à la lecture du premier livre, que la scène nocturne en terrasse est chronologiquement ultérieure au reste du récit, qui nous montre le voyage de Lulu.
Le premier livre est déjà chez vous. Le passé des scènes que j'écris aujourd'hui est donc, pour l'essentiel, figé. Et une bonne partie de leur futur aussi.

Ha ha...

Avançons, donc.
Aujourd'hui, story-board.
Et -encore- réécriture de quelques scènes à venir.
Tout ça pour tenter d'atteindre les confins de la planche 40.

Rien à voir mais j'ai reçu ça ce matin:

Dans ces actes d'un colloque universitaire consacré à la bande dessinée à Liverpool l'an passé, on trouvera le texte que Clare Tufts, enseignante chercheuse à la Duke University (USA), a consacré à mon livre Les mauvaises gens.
C'est un travail d'une acuité étonnante où j'ai moi-même fait quelques découvertes intéressantes (parmi lesquelles des révélations douloureuses sur mon niveau en anglais) .