mercredi 17 février 2010

Musée

Aujourd'hui, j'emballe quelques planches qu'a souhaité acquérir le musée de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image.

À l'instar de la chute des cheveux, ou de la baisse des performances au cent mètres haies, cette initiative m'apparaît comme un indicateur du temps qui file.

En cas d'incendie domestique ou de cambriolage, celles-ci, au moins, seront sauvées et pourront affronter la postérité et tous les risques qu'elle comporte.

L'humiliation suprême serait celle-là: constater après un cambriolage que le téléviseur, l'ordinateur ou ce genre d'objets vulgaires sont partis et que les malfaiteurs n'ont pas daigné s'intéresser aux planches originales.

Allez zou. Au musée.

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