lundi 20 avril 2009

Reprise

La planche 37 est crayonnée.


Ce blog a des effets culpabilisants que je ne soupçonnais pas. Je suis obligé de constater qu'aucun extrait du livre en cours n'y avait été posté depuis le 30 mars.
Probablement avons-nous été victimes d'une faille dans le continuum spatio-temporel. Je ne vois pas d'autre explication à ce délai absolument scandaleux.

Je reviens de l'expo Tati que propose la Cinémathèque Française (cette visite ne m'a pris qu'une journée, ne lui mettez pas ça sur le dos).
Curieuse impression contradictoire. Cette balade dans l'univers du grand homme laisse un goût d'inachevé, de survol et en même temps, elle donne furieusement envie de replonger dans ses films.
C'est peut-être là l'essentiel et l'on se prend à envier le quidam qui n'aurait jamais vu une image de Tati, et qui découvrirait son univers à cette occasion. Quelle chance il a.

Enfin, pour me rassurer, des lecteurs de Villa Amalia (voir le post du 31 mars) m'écrivent que ce roman est très éloigné de mon diptyque en cours, et en est peut-être même une sorte de contraire. Je vous remercie. Mais je ne suis pas inquiet. Je sais bien que, depuis que le monde est monde, toutes les histoires ont été racontées mille fois.
Je suis juste intrigué. Et impatient.

"T'as qu'à bosser plus vite, ça durera moins longtemps" va t-on me répondre.
OK.
J'y retourne.

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