dimanche 11 octobre 2009

Lulu la francophone

Après l'Essentiel français, et le Bédélys québécois, voilà que "Lulu, femme nue" -premier volume- reçoit ce week-end le très belge prix St Michel du meilleur scénario.

Ne pouvant me rendre à la remise des prix, qui avait lieu à Bruxelles, j'ai demandé à Sébastien Gnaédig, patron de Futuropolis de m'y représenter, ce qu'il a accepté avec un empressement qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille.

Outre le trophée, j'apprends en effet qu'on lui a remis d'onctueux chocolats locaux, qu'il est sensé me transmettre.
Or, l'homme est gourmand.

La question qui me taraude ce soir est donc celle-ci: saura t-il se contrôler pendant les deux semaines qui nous séparent de notre prochaine rencontre? Ou, à peine rentré chez lui, aura t-il tout bouffé à grands bruits de bouche?
Oserait-il même, pour masquer son -encore hypothétique- larcin, remplacer ces pièces de choix, issues des meilleures chocolateries du royaume par d'infâmes crottes au cacao de synthèse? Misérable stratagème dont je ne serai pas dupe, mais dont nous ne pouvons pas encore l'accuser.

Son honneur et sa réputation d'éditeur sont en jeu.
Le suspens est à son comble.
Amis lecteurs, je vous sais sensibles aux grandes injustices de ce siècle. Je ne manquerai donc pas de vous tenir au courant des suites de cette angoissante affaire.

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