mardi 23 mars 2010

Pauvres de nous

Mancelles, manceaux, je serai jeudi en votre bonne ville.
Dès 16 heures, c'est à la librairie Bulle (6 Rue Saint-Honoré, 02 43 28 06 23) qu'il nous sera possible de deviser autour de Lulu ou de n'importe quel autre sujet qui vous passerait par la tête.
Et nous pourrons poursuivre la conversation à la MJC du Ronceray (j'sais pas où c'est, mais vous avez tous des GPS maintenant) après qu'aura été donnée la pièce de théâtre "Dire les maux", à 19h30.

Quoi d'autre? Ce matin, alors que je buvais mon thé face au jardin qui fait rien qu'à bourgeonner, voilà t-y pas que j'entends à la radio le considérable philosophe Michel Onfray.
Le monsieur nous explique de sa belle voix savante qu'il avait élaboré un projet de film sur la vie de Friedrich Nietzsche, son confrère à moustaches du XIXe siècle. Le film n'a pas pu se faire. Ça s'est su.
Et un jeune dessinateur éperdu d'admiration philosophique a appelé Monsieur Onfray pour lui proposer d'en faire un livre de bande dessinée qui est, je cite le jeune homme, "le cinéma du pauvre".

Elle est affligeante et risible, cette expression, dans la bouche d'un détracteur de la bande dessinée. Et dans celle d'un auteur de bande dessinée alors?

Donc le livre du considérable philosophe et du dessinateur avisé a été commis et publié. Je ne l'ai pas lu. Il est peut-être très bien.

Un livre c'est -ce doit être, ça devrait être- un objet vivant.
De celui-là, on sait au moins une chose: c'est un film mort.

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