Retour de Quai des Bulles. On a bien rigolé.
J'en ramène un exemplaire du premier livre de "Lulu femme nue" qui va sortir le 06 novembre prochain. Étrange moment que celui-là, où l'on rencontre son livre.
Je le prends, le soupèse, le caresse. Je le feuillette et le renifle. Le lire? Impossible pour l'instant. Trop tôt. C'est un rôle que je vous laisse.
C'est mon p'tit dernier. Je ne sais évidemment pas quel sera son destin, mais notre premier contact se passe bien. Je lui trouve une bonne gueule. Je profite d'ailleurs de ce premier message pour remercier ceux qui m'ont épaulé dans ce travail.
Merci à Didier Gonord, l'intrépide directeur artistique de Futuropolis, aussi réactif que créatif. C'est lui qui a si bien habillé cette "Lulu femme nue".
Merci à Fabien Phélippot, notre chef de fab', calme olympien et œil de lynx même dans le vacarme de l'imprimerie. Je lui dois mes deux livres les mieux imprimés.
Merci à Claude Gendrot, éditeur de "Lulu" depuis le début, c'est à dire depuis la première fois où j'ai vaguement évoqué devant lui cette idée qui prenait forme dans un coin de ma tête. Il m'a écouté en plissant les yeux, et il m'a juste dit "Continue". Ça a duré des mois. Le reste est une question de distance: présent quand ça patine. Discret quand ça file. Toujours là.
Désormais, ce premier livre va vivre sa vie. Et le second?
À ce jour, dix pages sont terminées. J'y retourne.
