dimanche 5 juillet 2009

L'art du dialogue



Je continue de travailler sur Conversation avec Kong, où je m'amuse avec des images de nature technique différente.

Qu'est ce qui détruit la cohérence d'une page?
Comment établir une cohabitation harmonieuse et sensée entre ces cases tantôt encrées, tantôt simplement crayonnées?
Telles sont quelques unes des questions auxquelles je tente de répondre ces jours-ci.

S'y ajoute une autre, plus prosaïque: Est-ce bien le moment, espèce de crétin, de faire le malin sur des expériences formelles alors que tu es en train d'exploser littéralement ton planning de travail estival?
Hé quoi. C'est précisément l'une des raisons qui me poussent à accepter de réaliser des histoires courtes. Faire des tentatives techniques (parfois invisibles -je l'espère en tous cas- aux yeux du lecteur) avant, peut-être, de les réutiliser dans mes récits au long cours.


Une sorte d'investissement, si on veut.
Et puis un agenda n'aura jamais le pouvoir sur une table à dessin.

Autre chose. Je vous soumets ci-après un extrait d'une conversation véridique entendue ce midi (issue de la "vraie vie" comme disent les présentateurs de journaux télévisés).
- j'ai discuté avec un un type qui travaille dans une entreprise fabriquant des boites de pâté pour chiens et chats. Il m'a expliqué que les contrôles sanitaires étaient aussi rigoureux que ceux de la nourriture humaine.
- Pfff... Pour des clebs? c'est vraiment n'importe quoi.
- Non, c'est parce que des études ont montré qu'un nombre non négligeable de gens très fauchés consomment ces boîtes eux-mêmes. C'est moins cher que la viande
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Les aberrations de notre monde contemporain synthétisées en une séquence de trois répliques. J'aurais aimé l'écrire.

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