mardi 16 décembre 2008

Interlude

Je profite de cette interruption momentanée de l'image pour répondre à quelques questions posées par les plus curieux d'entre vous.

- On me demande de décrire mon "rythme de travail" et ma "journée de travail".

Le module de base idéal de ma journée de travail est la demie-journée, la vraie. C'est à dire quatre ou cinq heures de VRAIE tranquillité sans visite et sans téléphone. Pardon, d'ailleurs, à ceux qui tentent d'établir une conversation téléphonique avec moi dans ces moments-là et qui ont inévitablement le sentiment de s'adresser à un grizzly enrhumé. Il m'arrive par ailleurs d'être un charmant garçon, mais pas quand je bosse.

En une (grosse) demie-journée, donc, je peux crayonner une planche. Une autre demie-journée (pépère) me suffit à l'encrer. Une troisième (compacte; ces jours-là même le chat qui veut sortir pisser n'est pas le bienvenu) pour la mise en couleurs. S'ajoute à ça l'écriture du scénario, absolument vaporeuse et le story-board, (ou "découpage") qui me demande un temps extrêmement variable.
Enfin, outre la vie de tous les jours, divers impondérables ajoutent à cette imprécision: travaux annexes (rares), flemme du matin (chronique), cataclysme planétaire (imminent), etc...

- "Pourquoi ne pas montrer des planches entières?" me demande t-on, dans le fond.

Ha, les petits malins.
Tout simplement parce que ce blog n'a PAS vocation à prépublier le livre en question.

- "Pourquoi ne pas ouvrir les commentaires sur ce blog?" interrogent plusieurs voix.

Parce que je vais parfois me promener sur d'autres blogs. Et que les commentaires y sont souvent assez heu...
Je rappelle cependant que vous pouvez toujours me contacter .

- Un étourdi me demande la date de sortie du second livre de "Lulu femme nue".

Celui-là, je lui ordonne de recopier deux cents fois le texte qui figure en haut à gauche de la page d'accueil.

Des nouvelles, quand même:
J'ai bien travaillé aujourd'hui et cette petite escale technique devrait être bien moins longue que je ne le craignais de prime abord. Merci encore au mécano Gendrot pour son p'tit coup de main.