mercredi 12 août 2009

Réchauffement climatique et création artistique



Planche 54 mise en couleurs.
Et, dans la foulée, sauvetage in extremis de la 53, qui, au matin, ne m'a finalement pas parue si mal barrée.
Ça ne tenait pas à grand chose. Quelques accentuations de contrastes ont suffi pour la récupérer.

Ne jamais foutre trop vite une page à la poubelle.



Je constate que la mise en couleurs à l'encre est soumise aux aléas météorologiques. Un vilain matin pluvieux de novembre, l'encre sèche paisiblement sur la feuille et se laisse volontiers retravailler plusieurs minutes sans faire l'andouille.
Un brûlant après-midi d'août, toutes portes ouvertes, affolée par le courant d'air chaud qui traverse l'atelier, cette imbécile se fige sur le papier en quelques secondes. Pas question de traînasser.

Je vous propose de refaire un point sur cette captivante question dans une cinquantaine d'années.
Nous verrons bien quel effet aura produit le réchauffement climatique en cours sur les quelques dessinateurs s'obstinant à poser leurs couleurs à la main.
Ils seront pitoyables, ces séniles sprinters du pinceau.

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