Hier, visite de l'éditeur Gendrot à l'atelier.
Sachant soigner ses entrées, il commence par annoncer le lancement, ces jours-ci, du quatrième tirage de Lulu I.
Nous nous esbaudissons comme il convient à cette nouvelle.
Puis il déploie sur la table à dessin les premières épreuves d'une vingtaine de pages de Lulu II. Dans le silence soudain revenu, yeux plissés, on les compare aux pages originales, déplorant là un noir un peu mou du genou, admirant ici un ocre bien rendu. On traque, dans mes bleus cobalt, les inexplicables résurgences rougeâtres que l'inflexible Fabien-chef-de-fabrication devra éliminer sans pitié comme il l'avait fait lors de la gravure du premier tome.
Après avoir constaté que tout ça, "c'est globalement pas mal quand même", les yeux ruinés, nous abordons la question délicate de la couverture de ce second volume.
Quelques croquis sont balancés vite fait. Hop-là.
Ils ne sont que l'amorce d'une réflexion, à laquelle est convié Didier Gonord, directeur artistique Futuropoliste thermonucléaire, qui commence à nous bombarder de propositions diverses et alléchantes.
Ah. On a aussi longuement évoqué le livre d'après Lulu. On a même commencé par ça.
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