mercredi 16 décembre 2009

Représenter Lulu

Hier, journée parisienne.
L'essentiel des planches de "Lulu femme nue" second livre est désormais entre les mains expertes de Fabien-chef-de-fab'. La gravure est commencée. Ce que j'ai pu en voir est très acceptable.
Seules quelques pauvrettes esseulées au physique ingrat attendent dans mon atelier que je leur refasse une beauté avant de rejoindre leurs semblables.

La couverture, elle, sera définitivement bouclée, dès que seront réalisés les ultimes micro-réglages par Didier-le directeur-artistique.

Avec les éditeurs Gnaédig, Margotin et Gendrot, on s'est ensuite installés dans un petit restau bien chauffé, où on a causé promo, tirage, mise en place du livre. Que des choses qui rigolent pas (mais on a un peu rigolé quand même).
Juste avant le dessert, on a même commencé à envisager le contrat du livre suivant (c'est le moment où on a le moins rigolé, forcément).
Quelques cafés plus tard -c'était le but principal de la journée- ces trois individus m'ont embarqué dans une salle feutrée près de la Gare de l'Est où, tous les deux mois, ils présentent leur production à venir aux vaillant(e)s représentant(e)s dont le travail est d'inciter tous les libraires français à commander les livres Futuropolis par palettes entières, et, tant qu'à faire, "Lulu femme nue" par semi-remorques, on va pas s'emmerder avec la logistique.
Étrange sensation que de parler pour la première fois en public de ce livre tout juste achevé. C'est l'amorce du moment où il va quitter définitivement mon atelier pour se présenter à vous.
Ouvrez votre porte en grand. C'est large, un semi-remorque.

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