Planche 63, crayonnée et encrée.
Faire sourire un personnage.
Quel sourire? Celui que je voudrais lui donner exactement, à ce moment du récit, m'échappe.
Lever ou abaisser les sourcils, ou les décaler légèrement.
Plisser les yeux. Ou pas.
Et la bouche, comment la figer?
La course du crayon m'impose sa trace.
Trop de paramètres, trop de technique, trop de muscles.
La solution est peut-être alors d'en faire le moins possible.
Laisser le lecteur, la tête pleine de ce qu'il vient de lire, habiter le sourire.
Vas-y, toi. Fais sourire Lulu.
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