Retour du festival de Blois, où j'ai eu le plaisir de rencontrer quelques visiteurs quotidiens de ce blog.
Je me dois donc de les prévenir: Inutile de passer souvent ici avant une grosse semaine. Lulu n'avancera pas beaucoup, pour cause de déplacements divers, et d'infidélités (très) ponctuelles à la dame. Deux hebdos viennent en effet de me demander une planche pour décembre. Et j'ai accepté.
J'aime bien ces petit pas de côté, qui sont comme d'agréables pauses dans le long travail que représente un (deux) livre(s) de 80 pages couleurs. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit: je ne m'emmerde pas une seconde à réaliser Lulu. Au contraire, j'apprécie de plus en plus l'immersion dans de longs projets, et il n'est pas impossible que dans les années qui viennent, la pagination de mes livres subisse une inflation notable.
En attendant, donc, Lulu fait relâche.
Et le tome 3 de Geronimo, que je réalise avec Joub, en profite pour réclamer du story-board.
Petit rappel aux plus parisiens d'entre vous: vendredi, à 19h, à l'invitation du FIBD, je viens dessiner en direct et en public au Centre Pompidou (petite salle, niveau -1, plus d'infos sur mon site).
PS (en forme du running gag...): Devinez sur quoi a roulé le train au retour de Blois? Non? Si. À ce sujet, et très modestement, je voudrais suggérer une piste à Madame la Ministre de l'Intérieur, qui vient de réactualiser un peu maladroitement le concept d'ultra gauche pour divertir le bon peuple: Ne relâchez pas trop vite les dangereux tueurs de caténaires que vous avez capturés sans trembler sur le plateau de Millevaches. Il est très vraisemblable que ces sales gauchistes aient dressé des hordes de sangliers à foncer tête baissée sous les trains. Je peux témoigner.
Brrr. Des sangliers kamikazes d'ultra gauche. Ça fait frémir.