Retour d'un petit voyage à Bruxelles, où j'ai pu parler de Lulu au journal de 13 heures de la RTBF, après quoi les éditions Futuropolis avaient organisé une séance de signatures à la librairie Brusel. Le lendemain, dans la bonne ville d'Angers, c'est cette fois l'équipe de la librairie Contact qui attendait de pied ferme les futurs lecteurs de Lulu.
La promo bat son plein, et je m'amuse beaucoup à l'écoute des diverses hypothèses qu'échafaudent lecteurs, libraires & journalistes quant à la teneur du second tome.
Je dois cependant avouer que les prochaines semaines ne seront pas aussi productives qu'elles auraient pu l'être. En quelques sortes, Lulu m'empêche de travailler pleinement sur Lulu.
Allez, voici un extrait de la planche 15, crayonnée aujourd'hui.
PS1: Je découvre une critique de "Lulu femme nue", 1er livre dans Livres Hebdo du 31 octobre. L'auteur du texte semble sous-entendre que c'est pour des raisons commerciales que Futuropolis publie ce récit en deux volumes plutôt qu'un (2 X 16€, plutôt que 25 ou 26€, hou les vilains requins). Je précise donc que c'est moi, dès le début de l'écriture de ce scénario, qui avais envie et qui ai choisi de réaliser un diptyque. Je l'ai proposé comme tel à mon éditeur qui l'a accepté.
PS2: Dans ma note du 08 novembre, j'ai déjà fait état des louables efforts de la SNCF en faveur de la lecture. Cette fois, c'est une panne de Thalys qui m'a permis de déguster d'une traite entre Bruxelles et Paris le très beau "Courir" de Jean Échenoz (éditions de Minuit) que je vous conseille chaudement.
J'ai craint ensuite de manquer de temps pour attaquer le conséquent "Microfictions" de Régis Jauffret dans le TGV Paris-Angers. C'était sans compter le dévouement de ladite SNCF, qui, grâce à un judicieux lâcher de sangliers sur les voies, nous a offert de longs moments supplémentaires de lecture. Merci à tous. Et mes condoléances aux marcassins dont les parents ont fini en steack tartare sous les roues de la loco.