Il en va des auteurs de bande dessinée comme des employés de banque et des fonctionnaires de la sécurité sociale: l'inaction physique que leur impose leur activité quotidienne peut engendrer de graves dommages sur leur état physiologique général.
Il importe donc de sortir régulièrement la bête et de la laisser s'ébrouer au grand air.
C'est ce souci qui m'a poussé à vous abandonner lâchement ces derniers jours pour une semaine de randonnée en raquettes en Sibérie (bon, c'était pas exactement la Sibérie, mais les conditions météo ont essayé de nous le faire croire).
Me voilà donc de retour. C'est tout émoussé par les joyeuses agapes angoumoisines que j'avais quitté mon atelier. Et c'est le jarret affûté et le cerveau tout irrigué de bon sang frais nettoyé par l'air glacé que j'y reviens.
Ça va barder. Les planches vont tomber. Tenez-vous bien.