La planche 29 est encrée.
La planche 30 est crayonnée.
Dans mon scénario, cette séquence était comme un vilain petit trou d'air que je voyais enfler au fur et à mesure que je m'en approchais. Je sais bien que je me suis souvent fait avoir à ce p'tit jeu, mais au moment de l'aborder, j'ai tout envoyé balader pour la remplacer par une scène totalement improvisée, directement sur la planche.
L'improvisation a ceci de fascinant, qu'elle nous permet d'être simultanément l'auteur ET le lecteur de la page qui naît.
C'est un exercice très amusant dont j'essaie de profiter au maximum en réalisant ce livre, et dont j'ai pleinement goûté les épices en dessinant L'atelier (ed Les Rêveurs), un discret petit livre, qui est totalement improvisé, tant au niveau du scénario que du dessin.
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