jeudi 8 janvier 2009
Écrire, dessiner, raconter?
Story-board, toujours, ce matin.
Ils sont encore fragiles, mais des ponts sont désormais lancés vers les rivages de la planche 30.
Bon, jusqu'à la 27, en tous cas.
La 25, sûr.
Ces planches sont encore dans les limbes, mais leur étoffe s'affine doucement. Une simple brise foutrait tout par terre. On verra bien.
Dessinons, dessinons.
J'ai remarqué que l'acte du dessin, avec la concentration et le détachement qu'il exige, procure parfois une sorte de veille mentale qui permet de régler des problèmes narratifs qui nous semblaient insurmontables quelques heures auparavant.
Dessiner, c'est aussi entrer dans un autre temps, fait de longueur, d'attention et de décontraction.
C'est pour cette raison que je ne peux pas dissocier une hypothétique "étape d'écriture" qui précéderait une non moins hypothétique "étape de dessin".
En bande dessinée, écrire c'est déjà dessiner. Dessiner c'est encore écrire.
Cet après midi, je suis allé écouter le verdict du procès dont je vous ai déjà parlé ici.
Le verdict fut aussi abrupt et caricatural que les débats avaient été riches et profonds. L'histoire continue. Et l'histoire, d'une façon ou d'une autre, devra bien un jour être racontée.