vendredi 9 janvier 2009
Un éclair
Voici un extrait de la planche 21, crayonnée et encrée aujourd'hui.
Aujourd'hui également, discussion constructive avec Claude Gendrot (l'éditeur de "Lulu femme nue", suivez, un peu) autour des modifications récentes que j'ai apportées au scénario pour circonvenir une ou deux petites merdouilles persistant à me gâcher le paysage, notamment là-bas, aux alentours de la page 40 et dans la conclusion du récit.
Après avoir convenu, de façon fort urbaine, que ma nouvelle version améliorait sensiblement mon scénario, l'éditeur me rappelle qu'il avait lui aussi une solution anti-merdouilles à proposer.
Nous constatons ensuite que ces deux corrections présentent de réels avantages et promettent l'une comme l'autre des scènes percutantes qui devraient propulser "Lulu femme nue" vers le prix Pulitzer.
Laquelle choisir?
Pour résoudre ce dilemme, nous mettons sur pied une brillante tactique qui pourrait se résumer ainsi: "Bah on verra bien".
C'est alors qu'une intuition quasi-divine (il y a eu comme un éclair dans mon atelier et cette fois, le transfo EDF n'était pas en cause) m'apporta la solution: Je vais réécrire ces passages en mixant les deux nouvelles versions en une seule scène.
En ces deux points, un peu faiblards isolés, se complètent et se légitiment désormais en s'appuyant l'un sur l'autre.
En quelques sortes, une formule "gagnant-gagnant" comme disait Jeanne d'Arc, ou une de ses descendantes, je sais plus.